Samedi, fin d'après midi. Au retour du shopping, un bain et je file à un anniversaire. Mais... "Juju? Tu pourrais gérer un gâteau d'anniversaire pour ce soir?"... Ce soir c'est dans 1h30! "Fais avec ce que tu as dans le frigo hein"... Moui : 4 yaourts, 2 courgettes, une demi boîte de pâté pour chat... On va plutôt s'aider du frigo du Carrefour Market !

Sur la route, petit appel SOS-Cuisine-des-Cousines ! Petit brainstorming à deux cousines, quel gâteau, quoi dessus?

Pas le temps pour une tarte princesse ou de nouveaux essais de cupcakes (articles à venir!). Pas la saison pour une bûche à la drogue Belge... Et 24h trop tard pour un cheesecake électoral (pourtant très de saison lui!).

Nous votons (c'est de saison) pour un gâteau au chocolat et un glaçage cream cheese.

Le gâteau au chocolat : Non je ne cède pas aux sirènes du Alsa tout fait :

200g de beurre et 250g de chocolat à fondre

3 jaunes d'oeufs à battre avec 180g de sucre jusqu'à blanchiment.
Le mélange jaune+sucre dans le mélange Beurre+choco.
On ajoute 100g de farine sans faire de grumeaux. Parce qu'un grumeau, c'est un grumeau de trop !
On monte les blancs en neige (toujours pas de batteur comme en témoigne la photo!) et on les incorpore gentillement au reste.

Hop au four 25 min à 200 degrés.

Ca, c'est fait.

Reste la déco (du gâteau et de la fille, raccords vestimentaires/maquillage entre deux séances de vaisselle, on a pas une vie facile!)

Comme Nanou vient de tester un nouveau glaçage (suite à nos essais à résultats... mitigés, de la semaine dernière), je la suis les yeux fermés : Philadelphia ("OMG!") et sucre glace.
Pour les dosages, vu la précipitation j'ai fait "au pifomètre", alors vous ferez pareil !

Problème : Un gâteau qui sort d'un four à 200°C, ca ne va pas aider ma déco à tenir... Ca reste entre nous hein, mais hop, passage au congel pour refroidir les idées du gâteau. En fait ça lui a donné plus de fondant je crois (en arrêtant la cuisson).
Une poche à douille, que j'ai choisie trop fine au début, recommencage, avec une trop épaisse mais trop tard pour changer.